Voici un résumé du tour du Mont Blanc 2019 de Patrick CARRIGNON : tour certes inachevé mais BRAVO tout de même d'avoir défendu les couleurs du TEAM LUISANT AC CYCLISME ET TRIATHLON ! Rendez-vous l'année prochaine...
TOUR DU MONT BLANC 2019
Annonce au dernier moment pour cette 10ème édition du TMB, un parcours inédit avec la
suppression du col de Champex, mais l'ajout du col de Verrogne (1595m) pour éviter la
longue vallée d'Aoste et surtout du Colle San Carlo (1950m)..10 kms à 10%..
suppression du col de Champex, mais l'ajout du col de Verrogne (1595m) pour éviter la
longue vallée d'Aoste et surtout du Colle San Carlo (1950m)..10 kms à 10%..
Départ des Saisies dans la nuit à 5h du matin, on croise les doigts jusqu'à Flumet pour éviter une
crevaison ou pire une chute.
Finalement tout se passe bien, Nico et Sulivan les deux autres Euréliens de la course me passent
dans la descente mais je perds Jean Christophe du forum Vélo 101 et ses copains avec qui nous
devions faire un bout de route en commun.
crevaison ou pire une chute.
Finalement tout se passe bien, Nico et Sulivan les deux autres Euréliens de la course me passent
dans la descente mais je perds Jean Christophe du forum Vélo 101 et ses copains avec qui nous
devions faire un bout de route en commun.
Jusqu'au pied de la côte de Vaudagne je roule tranquille en m'abritant au maximum.
Je passe cette côte avec une grande facilité sur le grand plateau et je reprends une cinquantaine de
coureurs. Premier ravito à Vaudagne, je remplis mes bidons rapidement mais je repars
tranquillement pour attendre un petit groupe pour passer la vallée. Je déraille dans une petite
descente juste avant le col des Montets en voulant repasser sur le grand plateau. Je repars
assez vite et je reprends un à un les membres du groupe dans lequel j'étais.
L'enchainement Montet/Forclaz se passe bien, j'arrive même à ne pas trop perdre de temps dans la
descente roulante qui nous mène jusqu'à Sembrancher mais ma roue avant commence à faire un bruit étrange
au freinage, je suis donc obligé de freiner au maximum de l'arrière.
Je passe cette côte avec une grande facilité sur le grand plateau et je reprends une cinquantaine de
coureurs. Premier ravito à Vaudagne, je remplis mes bidons rapidement mais je repars
tranquillement pour attendre un petit groupe pour passer la vallée. Je déraille dans une petite
descente juste avant le col des Montets en voulant repasser sur le grand plateau. Je repars
assez vite et je reprends un à un les membres du groupe dans lequel j'étais.
L'enchainement Montet/Forclaz se passe bien, j'arrive même à ne pas trop perdre de temps dans la
descente roulante qui nous mène jusqu'à Sembrancher mais ma roue avant commence à faire un bruit étrange
au freinage, je suis donc obligé de freiner au maximum de l'arrière.
Au ravito de Sembrancher je retrouve Jean Christophe qui attend Alex (ce dernier a eu une défaillance
physique nécessitant un arrêt prolongé, mais il repartira après un arrêt de 45 minutes).
J'attaque le Grand Saint Bernard avec un autre coureur que je vais vite laissé sur place, les jambes
tournent bien, je fais la montée en me basant sur mon cardio, je reprends encore pas mal de monde
dans cette montée qui est très passagère au niveau autoroutier et fort désagréable par moment.
Les 8 derniers kilomètres vont être plus compliqués car beaucoup plus pentus (plus de 8%).
Au sommet je récupère mon sac, remplis mes bidons et prends mes cakes et barres
(préparation maison), et repars dans la descente vers la vallée d'Aoste.
La montée vers Verrogne se fait tranquillement, il fait très chaud et il n'y a pratiquement pas d'ombre.
Descente sur la Salle et son ravito où Jean Christophe me rattrape il y a beaucoup de monde j'essaie
de ne pas perdre trop de temps, je fais le plein des bidons et mange une barre.
Je repars tout seul pour attaquer Le San Carlo. Dès les premiers lacets, un gars est allongé sur le bas côté,
victime d'un coup de chaud. Je n'aime pas du tout ces forts pourcentages, le cardio ne monte pas; au bout de
4 km je décide de faire une petite pause (ce qui ne m'arrive jamais en ascension. Même si j'avance comme
un escargot (je vais mettre 1h20' pour faire les 10 km alors que Carapaz à mis 36' lors du dernier Giro), très
peu de personnes me passent et encore certains sont obligés de s'arrêter également. Le seul avantage de ce
col est qu'il est assez bien ombragé.
Me voilà au sommet, le plus dur de la course est fait, j'entame la descente sur la Thuile, ma roue avant fait de
plus en plus de bruit et au premier virage : Pshhhhh! Crevaison, j'examine ma roue de plus près, il y a une
ouverture de 8 cm sur la bande de freinage : la course est terminée pour moi 221 km en tout juste 10h de
pédalage auxquels il faut rajouter les temps d'arrêts. J'appelle l'assistance et je trouve quelqu'un pour
m'emmener jusqu'au ravito du Petit Saint Bernard pour récupérer mon second sac et m'habiller plus
chaudement. Je vais attendre jusqu'à 20h la voiture balaie qui va me ramener aux Saisies. Entre-temps
je vais voir passer mes deux collègues Euréliens qui finalement étaient près d'une heure derrière moi suite
à des arrêts plus importants, mais ils vont terminer.
victime d'un coup de chaud. Je n'aime pas du tout ces forts pourcentages, le cardio ne monte pas; au bout de
4 km je décide de faire une petite pause (ce qui ne m'arrive jamais en ascension. Même si j'avance comme
un escargot (je vais mettre 1h20' pour faire les 10 km alors que Carapaz à mis 36' lors du dernier Giro), très
peu de personnes me passent et encore certains sont obligés de s'arrêter également. Le seul avantage de ce
col est qu'il est assez bien ombragé.
Me voilà au sommet, le plus dur de la course est fait, j'entame la descente sur la Thuile, ma roue avant fait de
plus en plus de bruit et au premier virage : Pshhhhh! Crevaison, j'examine ma roue de plus près, il y a une
ouverture de 8 cm sur la bande de freinage : la course est terminée pour moi 221 km en tout juste 10h de
pédalage auxquels il faut rajouter les temps d'arrêts. J'appelle l'assistance et je trouve quelqu'un pour
m'emmener jusqu'au ravito du Petit Saint Bernard pour récupérer mon second sac et m'habiller plus
chaudement. Je vais attendre jusqu'à 20h la voiture balaie qui va me ramener aux Saisies. Entre-temps
je vais voir passer mes deux collègues Euréliens qui finalement étaient près d'une heure derrière moi suite
à des arrêts plus importants, mais ils vont terminer.
Même inachevé ce tour du Mont Blanc restera une belle aventure, j'étais vraiment prêt pour le jour J
sans avoir pu faire de cols cette année mais avec près de 7000 km au compteur depuis janvier et en ayant
bien géré mon alimentation et mon hydratation. A aucun moment je n'ai ressenti de crampes ou de douleurs
musculaires. Je suis prêt à repartir pour enfin le finir en 2020 ou 2021 avant de passer à autre chose, je n'aime
pas rester sur un échec.
sans avoir pu faire de cols cette année mais avec près de 7000 km au compteur depuis janvier et en ayant
bien géré mon alimentation et mon hydratation. A aucun moment je n'ai ressenti de crampes ou de douleurs
musculaires. Je suis prêt à repartir pour enfin le finir en 2020 ou 2021 avant de passer à autre chose, je n'aime
pas rester sur un échec.
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